L’immobilier à la Réunion, un moteur essentiel de l’économie, aujourd’hui au ralenti.

Immobilier au ralenti sur l'ile de la Réunion FOXP2

Vaste sujet, avec un enjeu majeur pour notre territoire tant au niveau économique, qu’urbanistique que social.

Dans cette note de cadrage, nous allons poser les bases du débat, commencer à analyser les spécificités de ce secteur à la Réunion, lancer des pistes de réflexion.

Notre THINK TANKS, FOXP2, a pour vocation d’apporter une réflexion en dehors des acteurs habituels du secteur, en prenant en compte les aspects externes et transversaux.

Nous n’allons pas faire une étude reprenant l’évolution du nombre de ventes, le prix au m2, la typologie des logements…

Il existe des rapports précis menés par des structures professionnelles telles que la chambre de notaires, la FNAIM, AGORAH…

Les problématiques de l’immobilier à la Réunion

Les problématiques sont variées à l’image de la diversité du territoire.

En quelques décennies, la Réunion a connu une évolution accélérée dans la rénovation de l’habitat, la résorption de l’habitat insalubre, la construction de maison individuelle, la réalisation d’habitats collectifs, la réalisation de centre commerciaux, l’émergence de zones d’activité, …

Cette croissance est-elle derrière nous ? moteur pour le bâtiment, l’emploi, les finances. ?

D’autres territoires des DROM ont connu en décalage cette évolution comme en Martinique ou Guadeloupe bien avant nous dans les années 1970/1980.

Aujourd’hui, ces territoires sont en pannes, l’immobilier et les infrastructures se dégradent.

Depuis une quinzaine d’année, bien avant la Réunion la défiscalisation ne joue plus son rôle d’effet de levier pour l’économie locale.

Le moteur de l’immobilier résidentiel grippé par une défiscalisation moins attractive, une image ternie par les conséquences d’abus dans le domaine, par un foncier dont le prix est trop élevé, une filière des matériaux dont le cout est exorbitant.

La construction dans le domaine de l’habitat social suit cette tendance pour des raisons similaires et parfois incohérente.

La encore, les conséquences d’un foncier insuffisant ou trop cher dans un contexte d’enveloppes financières disponibles au niveau de la LBU.

Les dossiers sont bloqués par des contraintes administratives locales trop importantes.

Ces lourdeurs nécessitant une mobilisation des responsables d’opération dans un contexte de règlementation RTADOM parfois incohérent, de matériaux inadaptés, de foncier difficile par nature.

L’âge d’or de la construction et l’immobilier neuf est-il derrière nous ?

Combien de familles, de promoteurs, de constructeurs… se sont enrichies jusqu’en 2016 derrière la folie de la défiscalisation…

Des prix de vente au m2 exorbitants, des qualités de construction au rabais contrairement aux constructions des années 1980 à 2000, des gestions locatives hasardeuses, des infiltrations récurrentes, des prix de revente catastrophiques, un nombre conséquent de promoteurs improvisés sans réel exigence et connaissance de la promotion… ont plombé l’attractivité immobilière de notre territoire.

Un constat, l’immobilier neuf est au ralenti et plombe des filières entières.

Nous payons les abus passés et contrairement à la métropole nous ne vivons pas une reprise flamboyante depuis 2 à 3 ans.

Les dispositifs de défiscalisation (PINEL DOM) n’attirent plus les investisseurs de métropole.

Les réseaux nationaux ne se risquent plus à privilégier notre territoire auprès de leurs portefeuilles d’investisseurs.

Ces Conseillers en Gestion de Patrimoine ont écoulé un nombre conséquent de biens immobiliers dans les années passées.

Ensemble réfléchissons et proposons des solutions pour relancer l’immobilier à la Réunion

Tel est ce constat amer.

Comment relancer l’attractivité de notre territoire ?

Proposer aux décideurs locaux et nationaux, un dispositif plus attractif ?

Favoriser une filière de matériaux moins couteux ?

Ouvrir un foncier avec une vrai réflexion de territoire ?

Donner une image positive du professionnalisme dans la construction de qualité ?

Tels sont les pistes de notre débat.

Cette note d’introduction n’est qu’une base d’échange afin de l’alimenter et d’envisager un rapport définitif construit pour nos représentants politiques nationaux (députés) et nos acteurs du métier ?

D’autres pistes peuvent être envisagées par nos contributeurs.

Auteur: Serge G.

Participez à la discussion

👇 Laissez un commentaire 👇

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *